Lorsque je vends un produit financier pensé pour favoriser la transition énergétique, j’ai l’impression d’être à la place d’Yves Montand et de Jacques Vanel dans le film Le salaire de la peur de Clouzot. Je suis ce routier au volant d’un camion chargé de nitroglycérine sur une route truffée de nids de poule. Mon chargement de produits financiers bas carbone a pour objectif de contribuer à éteindre le feu sur la planète comme le souffle de l’explosion de la nitroglycérine éteint le brasier d’un puits de pétrole.
Mais je m’interroge. Mon produit financier bas carbone est-il vraiment efficace ? Comment être sûr le fonds bas carbone construit que je propose à mon client a été réellement pensé par la société de gestion pour répondre aux défis énergie/climat tout en étant résiliente ?
Notre métier de conseiller financier devient de plus en plus à haut risque car nous devons accompagner nos épargnants dans un monde amené à connaître des bouleversements successifs inédits.
Remplacer nos énergies carbonées par de l’énergie d’origine électrique bas carbone dans les mêmes proportions et au même coût semble irréaliste. La plupart de nos industries essentielles – celles qui ne peuvent disparaître – sont fortement dépendantes du pétrole, du gaz et du charbon. Ces énergies fossiles sont périssables et participent au réchauffement climatique. Il est actuellement impossible de les remplacer par d’autres énergies bas carbone en peu de temps tout en continuant à développer notre économie sur un modèle de croissance perpétuelle.
Il ne s’agit pas d’une posture idéologique. Ceci est un fait et nous devons composer avec cette réalité.
Ce « serrage de ceinture » sera difficile pour toute notre économie, mais plus particulièrement pour les pans « non essentiels » de l’économie. Certains secteurs industriels risquent de disparaître s’ils ne peuvent s’accommoder de la frugalité.
Je parle bien de protéger son épargne et non pas de faire grossir son capital. Les notions de fort rendement liées à une « croissance verte » sont abstraites, pour ne pas dire inconciliables. Nous allons nous répartir une part de gâteau en réduction. Dans ce contexte, qu’attendre de mon placement financier : de la croissance ou de la résilience ?
Flécher notre épargne vers des solutions financières à impact bas carbone le plus fort semble une des voies raisonnables à conseiller. La notion de risque pour l’épargnant est sans doute aussi à redéfinir également. Pour protéger son épargne, il faudra paradoxalement prendre des risques (voir l’article Inflation / taux et action) et envisager ses investissements sur un cycle plus long.
L’optimisme et la résilience sont atteignables si l’action est construite sur le bon diagnostic. Il y a très certainement moins de risque à investir sur des solutions financières ayant un impact carbone réellement puissant que sur des solutions construites sur l’idée d’une possible croissance verte obtenue grâce à une transition énergétique, soutenue par unegreen tech… fantasmée.
Pour éviter le scénario du Salaire de la peur et participer de la manière la plus efficace possible à l’extinction du feu, je suis convaincu que la solution pour le conseiller financier consiste à proposer des portefeuilles résilients et sans concessions sélectionnés à partir de quatre ingrédients principaux :
Eric BLAIN
Président co-fondateur de Chloé in the sky
Lorsque je vends un produit financier pensé pour favoriser la transition énergétique, j’ai l’impression d’être à la place d’Yves Montand et de Jacques Vanel dans le film Le salaire de la peur de Clouzot. Je suis ce routier au volant d’un camion chargé de nitroglycérine sur une route truffée de nids de poule. Mon chargement de produits financiers bas carbone a pour objectif de contribuer à éteindre le feu sur la planète comme le souffle de l’explosion de la nitroglycérine éteint le brasier d’un puits de pétrole.
Mais je m’interroge. Mon produit financier bas carbone est-il vraiment efficace ? Comment être sûr le fonds bas carbone construit que je propose à mon client a été réellement pensé par la société de gestion pour répondre aux défis énergie/climat tout en étant résiliente ?
Notre métier de conseiller financier devient de plus en plus à haut risque car nous devons accompagner nos épargnants dans un monde amené à connaître des bouleversements successifs inédits.
Remplacer nos énergies carbonées par de l’énergie d’origine électrique bas carbone dans les mêmes proportions et au même coût semble irréaliste. La plupart de nos industries essentielles – celles qui ne peuvent disparaître – sont fortement dépendantes du pétrole, du gaz et du charbon. Ces énergies fossiles sont périssables et participent au réchauffement climatique. Il est actuellement impossible de les remplacer par d’autres énergies bas carbone en peu de temps tout en continuant à développer notre économie sur un modèle de croissance perpétuelle.
Il ne s’agit pas d’une posture idéologique. Ceci est un fait et nous devons composer avec cette réalité.
Ce « serrage de ceinture » sera difficile pour toute notre économie, mais plus particulièrement pour les pans « non essentiels » de l’économie. Certains secteurs industriels risquent de disparaître s’ils ne peuvent s’accommoder de la frugalité.
Je parle bien de protéger son épargne et non pas de faire grossir son capital. Les notions de fort rendement liées à une « croissance verte » sont abstraites, pour ne pas dire inconciliables. Nous allons nous répartir une part de gâteau en réduction. Dans ce contexte, qu’attendre de mon placement financier : de la croissance ou de la résilience ?
Flécher notre épargne vers des solutions financières à impact bas carbone le plus fort semble une des voies raisonnables à conseiller. La notion de risque pour l’épargnant est sans doute aussi à redéfinir également. Pour protéger son épargne, il faudra paradoxalement prendre des risques (voir l’article Inflation / taux et action) et envisager ses investissements sur un cycle plus long.
L’optimisme et la résilience sont atteignables si l’action est construite sur le bon diagnostic. Il y a très certainement moins de risque à investir sur des solutions financières ayant un impact carbone réellement puissant que sur des solutions construites sur l’idée d’une possible croissance verte obtenue grâce à une transition énergétique, soutenue par unegreen tech… fantasmée.
Pour éviter le scénario du Salaire de la peur et participer de la manière la plus efficace possible à l’extinction du feu, je suis convaincu que la solution pour le conseiller financier consiste à proposer des portefeuilles résilients et sans concessions sélectionnés à partir de quatre ingrédients principaux :
Eric BLAIN
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Lorsque je vends un produit financier pensé pour favoriser la transition énergétique, j’ai l’impression d’être à la place d’Yves Montand et de Jacques Vanel dans le film Le salaire de la peur de Clouzot. Je suis ce routier au volant d’un camion chargé de nitroglycérine sur une route truffée de nids de poule. Mon chargement de produits financiers bas carbone a pour objectif de contribuer à éteindre le feu sur la planète comme le souffle de l’explosion de la nitroglycérine éteint le brasier d’un puits de pétrole.
Mais je m’interroge. Mon produit financier bas carbone est-il vraiment efficace ? Comment être sûr le fonds bas carbone construit que je propose à mon client a été réellement pensé par la société de gestion pour répondre aux défis énergie/climat tout en étant résiliente ?
Notre métier de conseiller financier devient de plus en plus à haut risque car nous devons accompagner nos épargnants dans un monde amené à connaître des bouleversements successifs inédits.
Remplacer nos énergies carbonées par de l’énergie d’origine électrique bas carbone dans les mêmes proportions et au même coût semble irréaliste. La plupart de nos industries essentielles – celles qui ne peuvent disparaître – sont fortement dépendantes du pétrole, du gaz et du charbon. Ces énergies fossiles sont périssables et participent au réchauffement climatique. Il est actuellement impossible de les remplacer par d’autres énergies bas carbone en peu de temps tout en continuant à développer notre économie sur un modèle de croissance perpétuelle.
Il ne s’agit pas d’une posture idéologique. Ceci est un fait et nous devons composer avec cette réalité.
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SAS au capital de 110 000 € immatriculée à Paris
RCS : 899173629
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(SAS) immatriculée à l’ORIAS au numéro 21005578 en date du 25/06/2021 en tant que Conseiller en Investissement Financier (CIF) et courtier en assurance (COA).
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