Pouvons-nous demander aux entreprises toutes les vertus, en même temps ? Et quand elles répondent à cette demande, aussi difficile soit-elle, peut-on se satisfaire de leur talent à cocher les cases de nos attentes morales ?
Peut-on se satisfaire, nous-mêmes, de se poser en consommateurs de labels qui rassurent nos bonnes consciences ?
Les hauts fourneaux nécessitent énormément d’énergie, ils sont donc potentiellement très polluants pour faire fondre les métaux, surtout avec un mix énergétique composé d’énergie fossile pour la grosse majorité. De plus, la délocalisation de ce type d’industrie dans des pays qui ne sont pas forcément des démocraties entraîne plus de risque de controverses, le non-respect des conditions de travail convenables pour les salariés avec nos standards européens, etc.
Ces mêmes hauts fourneaux sont alimentés en matière première par le secteur minier. Ce secteur est lui-même soumis à des contraintes complexes. Il peut représenter une forte dégradation de l’environnement pour la biodiversité par l’occupation des sols, de la pollution chimique, et à cela il faut ajouter les risques de controverse tels que les conditions de travail des mines situées dans des pays de l’OCDE et pire encore, hors de l’OCDE.
Or, les hauts fourneaux et les mines nécessaires pour les alimenter sont indispensables pour les infrastructures ferroviaires, les éoliennes, les panneaux solaires… Pour développer les solutions qui réduisent notre dépendance aux énergies fossiles, les mines et les hauts fourneaux sont incontournables.
Celle-ci conçoit une crème antiride avec des ingrédients issus de l’agriculture biologique et de la chimie légère, le tout emballé dans un pot fabriqué à partir de pâte de riz biodégradable. Sa proposition respecte un cahier des charges rigoureux, respecte des normes sociales et des normes de gouvernances exigeantes : elle répond aux critères des objectifs de développement durable. Cependant, elle participe à un système axé sur la consommation et n’apporte rien aux enjeux de la transition énergétique – à l’exception de sa concurrence aux entreprises moins vertueuses.
Le cadre qui définit la finance responsable idéale existe : il s’agit de la finance qui s’inscrit dans le respect des 17 articles des ODD (Objectif de Développement Durable) et les plus larges critères E.S.G. (Environnement Sociale Gouvernance).
Comme on l’a vu avec l’exemple des hauts fourneaux et celui des cosmétiques, respecter un cadre réglementaire est une bonne chose, mais ne peut suffire.
Aujourd’hui, ces critères représentent un empilement d’attentes insatiables. Ils évoluent au fur et à mesure des progrès des connaissances environnementales, de nos transformations sociétales et de nos cultures. L’entreprise idéale est celle qui respecte à la fois l’homme et la nature. Pour en dessiner un portrait-robot, la liste des critères qui définit l’économie « responsable » est potentiellement sans limites.
Résultat : la finance responsable s’apparente à une boussole qui indique toutes les directions à la fois. Une boussole qui n’amène nulle part.
Les entreprises qui s’essaient à l’exercice de rentrer dans tous les critères sont celles qui ont le moins de contraintes physiques, et qui ont le moins d’enjeux environnementaux : on peut les accuser de greenwashing parce qu’il leur a suffi de verdir leur communication et quelques recettes. Celles qui ont des critères physiques lourds et des enjeux environnementaux forts doivent se concentrer sur une partie seulement de ces critères. On peut les accuser de greenwashing parce qu’elles seront toujours imparfaites, insuffisantes, et, dans les faits, polluantes.
Hiérarchiser les critères est une réponse à l’empilement des attentes en termes de responsabilités sociales et environnementales. Si le climat s’emballe, tout sera détruit. Si l’énergie manque, on ne peut rien produire.
Comment choisir, alors, une entreprise minière désirable ? Des hauts fourneaux responsables ?
Parmi les acteurs qui développent les mines, certains sont plus vertueux que d’autres dans un secteur qui est intrinsèquement polluant. Il s’agit d’encourager, voire de contraindre ces acteurs dans la meilleure direction possible sur les critères sociaux et environnementaux, plutôt que de financer des entreprises irréprochables sur les critères ESG mais qui ne sont pas moteurs sur les enjeux climato-énergétiques.
Pour avoir de l’impact fort sur les sujets cruciaux comme l’énergie climat, les secteurs peu contributif et non essentiel sont inefficaces. Hiérarchiser les sujets E.S.G est la condition pour composer des portefeuilles d’investissement cohérents.
Ce positionnement amène son lot de questions morales. Les secteurs essentiels sont polluants, mais réellement améliorables. Et bon nombre de secteurs qui font des efforts réels et sincères ne sont pas essentiels. Il n’existe pas de réponses faciles, transformables en label et prêtes à la consommation.
Il faut choisir ses combats. Quelle musique souhaiteriez-vous entendre, et plus précisément, sur quoi avez-vous envie d’investir ?
Pouvons-nous demander aux entreprises toutes les vertus, en même temps ? Et quand elles répondent à cette demande, aussi difficile soit-elle, peut-on se satisfaire de leur talent à cocher les cases de nos attentes morales ?
Peut-on se satisfaire, nous-mêmes, de se poser en consommateurs de labels qui rassurent nos bonnes consciences ?
Les hauts fourneaux nécessitent énormément d’énergie, ils sont donc potentiellement très polluants pour faire fondre les métaux, surtout avec un mix énergétique composé d’énergie fossile pour la grosse majorité. De plus, la délocalisation de ce type d’industrie dans des pays qui ne sont pas forcément des démocraties entraîne plus de risque de controverses, le non-respect des conditions de travail convenables pour les salariés avec nos standards européens, etc.
Ces mêmes hauts fourneaux sont alimentés en matière première par le secteur minier. Ce secteur est lui-même soumis à des contraintes complexes. Il peut représenter une forte dégradation de l’environnement pour la biodiversité par l’occupation des sols, de la pollution chimique, et à cela il faut ajouter les risques de controverse tels que les conditions de travail des mines situées dans des pays de l’OCDE et pire encore, hors de l’OCDE.
Or, les hauts fourneaux et les mines nécessaires pour les alimenter sont indispensables pour les infrastructures ferroviaires, les éoliennes, les panneaux solaires… Pour développer les solutions qui réduisent notre dépendance aux énergies fossiles, les mines et les hauts fourneaux sont incontournables.
Celle-ci conçoit une crème antiride avec des ingrédients issus de l’agriculture biologique et de la chimie légère, le tout emballé dans un pot fabriqué à partir de pâte de riz biodégradable. Sa proposition respecte un cahier des charges rigoureux, respecte des normes sociales et des normes de gouvernances exigeantes : elle répond aux critères des objectifs de développement durable. Cependant, elle participe à un système axé sur la consommation et n’apporte rien aux enjeux de la transition énergétique – à l’exception de sa concurrence aux entreprises moins vertueuses.
Le cadre qui définit la finance responsable idéale existe : il s’agit de la finance qui s’inscrit dans le respect des 17 articles des ODD (Objectif de Développement Durable) et les plus larges critères E.S.G. (Environnement Sociale Gouvernance).
Comme on l’a vu avec l’exemple des hauts fourneaux et celui des cosmétiques, respecter un cadre réglementaire est une bonne chose, mais ne peut suffire.
Aujourd’hui, ces critères représentent un empilement d’attentes insatiables. Ils évoluent au fur et à mesure des progrès des connaissances environnementales, de nos transformations sociétales et de nos cultures. L’entreprise idéale est celle qui respecte à la fois l’homme et la nature. Pour en dessiner un portrait-robot, la liste des critères qui définit l’économie « responsable » est potentiellement sans limites.
Résultat : la finance responsable s’apparente à une boussole qui indique toutes les directions à la fois. Une boussole qui n’amène nulle part.
Les entreprises qui s’essaient à l’exercice de rentrer dans tous les critères sont celles qui ont le moins de contraintes physiques, et qui ont le moins d’enjeux environnementaux : on peut les accuser de greenwashing parce qu’il leur a suffi de verdir leur communication et quelques recettes. Celles qui ont des critères physiques lourds et des enjeux environnementaux forts doivent se concentrer sur une partie seulement de ces critères. On peut les accuser de greenwashing parce qu’elles seront toujours imparfaites, insuffisantes, et, dans les faits, polluantes.
Hiérarchiser les critères est une réponse à l’empilement des attentes en termes de responsabilités sociales et environnementales. Si le climat s’emballe, tout sera détruit. Si l’énergie manque, on ne peut rien produire.
Comment choisir, alors, une entreprise minière désirable ? Des hauts fourneaux responsables ?
Parmi les acteurs qui développent les mines, certains sont plus vertueux que d’autres dans un secteur qui est intrinsèquement polluant. Il s’agit d’encourager, voire de contraindre ces acteurs dans la meilleure direction possible sur les critères sociaux et environnementaux, plutôt que de financer des entreprises irréprochables sur les critères ESG mais qui ne sont pas moteurs sur les enjeux climato-énergétiques.
Pour avoir de l’impact fort sur les sujets cruciaux comme l’énergie climat, les secteurs peu contributif et non essentiel sont inefficaces. Hiérarchiser les sujets E.S.G est la condition pour composer des portefeuilles d’investissement cohérents.
Ce positionnement amène son lot de questions morales. Les secteurs essentiels sont polluants, mais réellement améliorables. Et bon nombre de secteurs qui font des efforts réels et sincères ne sont pas essentiels. Il n’existe pas de réponses faciles, transformables en label et prêtes à la consommation.
Il faut choisir ses combats. Quelle musique souhaiteriez-vous entendre, et plus précisément, sur quoi avez-vous envie d’investir ?
Pouvons-nous demander aux entreprises toutes les vertus, en même temps ? Et quand elles répondent à cette demande, aussi difficile soit-elle, peut-on se satisfaire de leur talent à cocher les cases de nos attentes morales ?
Peut-on se satisfaire, nous-mêmes, de se poser en consommateurs de labels qui rassurent nos bonnes consciences ?
Les hauts fourneaux nécessitent énormément d’énergie, ils sont donc potentiellement très polluants pour faire fondre les métaux, surtout avec un mix énergétique composé d’énergie fossile pour la grosse majorité. De plus, la délocalisation de ce type d’industrie dans des pays qui ne sont pas forcément des démocraties entraîne plus de risque de controverses, le non-respect des conditions de travail convenables pour les salariés avec nos standards européens, etc.
Ces mêmes hauts fourneaux sont alimentés en matière première par le secteur minier. Ce secteur est lui-même soumis à des contraintes complexes. Il peut représenter une forte dégradation de l’environnement pour la biodiversité par l’occupation des sols, de la pollution chimique, et à cela il faut ajouter les risques de controverse tels que les conditions de travail des mines situées dans des pays de l’OCDE et pire encore, hors de l’OCDE.
Or, les hauts fourneaux et les mines nécessaires pour les alimenter sont indispensables pour les infrastructures ferroviaires, les éoliennes, les panneaux solaires… Pour développer les solutions qui réduisent notre dépendance aux énergies fossiles, les mines et les hauts fourneaux sont incontournables.
Celle-ci conçoit une crème antiride avec des ingrédients issus de l’agriculture biologique et de la chimie légère, le tout emballé dans un pot fabriqué à partir de pâte de riz biodégradable. Sa proposition respecte un cahier des charges rigoureux, respecte des normes sociales et des normes de gouvernances exigeantes : elle répond aux critères des objectifs de développement durable. Cependant, elle participe à un système axé sur la consommation et n’apporte rien aux enjeux de la transition énergétique – à l’exception de sa concurrence aux entreprises moins vertueuses.
Le cadre qui définit la finance responsable idéale existe : il s’agit de la finance qui s’inscrit dans le respect des 17 articles des ODD (Objectif de Développement Durable) et les plus larges critères E.S.G. (Environnement Sociale Gouvernance).
Comme on l’a vu avec l’exemple des hauts fourneaux et celui des cosmétiques, respecter un cadre réglementaire est une bonne chose, mais ne peut suffire.
Aujourd’hui, ces critères représentent un empilement d’attentes insatiables. Ils évoluent au fur et à mesure des progrès des connaissances environnementales, de nos transformations sociétales et de nos cultures. L’entreprise idéale est celle qui respecte à la fois l’homme et la nature. Pour en dessiner un portrait-robot, la liste des critères qui définit l’économie « responsable » est potentiellement sans limites.
Résultat : la finance responsable s’apparente à une boussole qui indique toutes les directions à la fois. Une boussole qui n’amène nulle part.
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Chloé a concocté pour vous une recette financière bas carbone robuste et adaptée à vous
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