13 mars 2023
Quand je mets en parallèle le bilan des ressources connues, le rapport du GIEC et nos quotidiens, il me semble que nous vivons dans un avion dont les moteurs se sont éteints. Nous planons en silence au-dessus d’un paysage de méga-feux et d’inondations. L’inertie nous emporte sans plus aucune possibilité de contrôle, et pour passer le temps nous pouvons encore passer quelques commandes sur l’app d’Amazon.
Nous savons que ce système nous tue, et ce système se prolonge dans le moindre de nos gestes du quotidien. Ces gestes sont anodins (se servir un café, se déplacer en voiture, acheter une bouteille d’eau de source…) mais se dupliquent sur toute la planète à travers des centaines de millions, des milliards d’individus. C’est cet état de conscience, où la connaissance de la situation s’englue dans la banalité de nos gestes dupliqués à l’infini que j’identifie comme un état de schizophrénie climato-conso.
Pour répondre à cet état, tout le monde questionne son activité :
Le militant se demande : comment lutter ?
Le gestionnaire s’interroge… comment tenir ?
Le citoyen réfléchit : comment changer ?
L’entrepreneur s’inquiète : comment produire ?
Tous ces acteurs, et tant d’autres, sont précieux pour la vitalité des sociétés.
La seule question qu’il faut bannir est : comment continuer comme avant ?
Or, c’est justement la question que se pose le consommateur tout au long des études marketing. Conserver ou augmenter son pouvoir d’achat, pouvoir remplir le caddie avec les mêmes produits qu’auparavant, au sein du même système de distribution alimentaire… Bien souvent, les consommateurs interrogés demandent la même réalité, mais rectifiée et augmentée. Plus verte, plus vertueuse, et moins chère, de préférence.
Ce n’est pas possible.
Lorsque les individus sont mis en position de “consommateurs”, les entreprises se trouvent en situation de recevoir des réponses qui exigent tout sans rien devoir. Les contradictions entre les désirs – souvent légitimes et bien intentionnés – et les prix s’accumulent, et les « consommateurs » finissent par résoudre cette tension avec agressivité : le problème, ce sont les actionnaires, le système, l’industrie. Tout est pourri et les dés sont pipés en défaveur de l’individu.
La première brique économique répond aux besoins. La seconde répond aux désirs, et en crée pour alimenter la boucle désirs et besoins. Une troisième brique, nécessaire aujourd’hui, s’appuie sur les besoins, s’inspire des désirs et intègre la contrainte pour proposer une vision, des actions et une direction. Une économie qui forge les aspirations répond aux besoins, solutionne un ou plusieurs problèmes collectifs, et alimente le débat citoyen.
Et c’est possible quand on cesse de réduire les individus à des « consommateurs ». En s’adressant à eux en tant que parents, rêveurs, amoureux, propriétaires, locataires, membres d’associations… On découvre rapidement que ces gens recherchent l’équilibre et la nuance. Les compromis constructifs sont nécessaires au quotidien.
Aux demandes complexes et contradictoires, une réponse non pas simple, mais directe et ciblée, est appréciée. C’est le secret du succès de la marque “c’est qui le patron ?”. Là où les études consommateurs amènent les marques à privilégier soit le prix, soit un empilement de labels en gage de qualité, l’entreprise de Nicolas Chabanne répond à un problème précis (rémunération des producteurs) en équilibrant les besoins des gens (prix raisonnable) et leur désir de solidarité économique.
Et cette seule ambition nécessite une batterie importante de critères, vérifications et connaissances. Chloé s’adresse à ses clients en tant que citoyens et épargnants désireux de se documenter et de faire usage de leur esprit critique. “Intéressez-vous à la méthodologie : il s’agit de VOTRE argent et de la façon dont il est géré. Il s’agit de NOTRE planète et des dérèglements climatiques que nous allons subir ensemble”.
Alors peut-être que cet état étrange de schizophrénie climato-conso va se calmer. Un peu.
Vous reprendrez bien un peu de café ?
Marie-Caroline DAUSSE, cofondatrice Chloé in the sky
13 mars 2023
Quand je mets en parallèle le bilan des ressources connues, le rapport du GIEC et nos quotidiens, il me semble que nous vivons dans un avion dont les moteurs se sont éteints. Nous planons en silence au-dessus d’un paysage de méga-feux et d’inondations. L’inertie nous emporte sans plus aucune possibilité de contrôle, et pour passer le temps nous pouvons encore passer quelques commandes sur l’app d’Amazon.
Nous savons que ce système nous tue, et ce système se prolonge dans le moindre de nos gestes du quotidien. Ces gestes sont anodins (se servir un café, se déplacer en voiture, acheter une bouteille d’eau de source…) mais se dupliquent sur toute la planète à travers des centaines de millions, des milliards d’individus. C’est cet état de conscience, où la connaissance de la situation s’englue dans la banalité de nos gestes dupliqués à l’infini que j’identifie comme un état de schizophrénie climato-conso.
Pour répondre à cet état, tout le monde questionne son activité :
Le militant se demande : comment lutter ?
Le gestionnaire s’interroge… comment tenir ?
Le citoyen réfléchit : comment changer ?
L’entrepreneur s’inquiète : comment produire ?
Tous ces acteurs, et tant d’autres, sont précieux pour la vitalité des sociétés.
La seule question qu’il faut bannir est : comment continuer comme avant ?
Or, c’est justement la question que se pose le consommateur tout au long des études marketing. Conserver ou augmenter son pouvoir d’achat, pouvoir remplir le caddie avec les mêmes produits qu’auparavant, au sein du même système de distribution alimentaire… Bien souvent, les consommateurs interrogés demandent la même réalité, mais rectifiée et augmentée. Plus verte, plus vertueuse, et moins chère, de préférence.
Ce n’est pas possible.
Lorsque les individus sont mis en position de “consommateurs”, les entreprises se trouvent en situation de recevoir des réponses qui exigent tout sans rien devoir. Les contradictions entre les désirs – souvent légitimes et bien intentionnés – et les prix s’accumulent, et les « consommateurs » finissent par résoudre cette tension avec agressivité : le problème, ce sont les actionnaires, le système, l’industrie. Tout est pourri et les dés sont pipés en défaveur de l’individu.
La première brique économique répond aux besoins. La seconde répond aux désirs, et en crée pour alimenter la boucle désirs et besoins. Une troisième brique, nécessaire aujourd’hui, s’appuie sur les besoins, s’inspire des désirs et intègre la contrainte pour proposer une vision, des actions et une direction. Une économie qui forge les aspirations répond aux besoins, solutionne un ou plusieurs problèmes collectifs, et alimente le débat citoyen.
Et c’est possible quand on cesse de réduire les individus à des « consommateurs ». En s’adressant à eux en tant que parents, rêveurs, amoureux, propriétaires, locataires, membres d’associations… On découvre rapidement que ces gens recherchent l’équilibre et la nuance. Les compromis constructifs sont nécessaires au quotidien.
Aux demandes complexes et contradictoires, une réponse non pas simple, mais directe et ciblée, est appréciée. C’est le secret du succès de la marque “c’est qui le patron ?”. Là où les études consommateurs amènent les marques à privilégier soit le prix, soit un empilement de labels en gage de qualité, l’entreprise de Nicolas Chabanne répond à un problème précis (rémunération des producteurs) en équilibrant les besoins des gens (prix raisonnable) et leur désir de solidarité économique.
Et cette seule ambition nécessite une batterie importante de critères, vérifications et connaissances. Chloé s’adresse à ses clients en tant que citoyens et épargnants désireux de se documenter et de faire usage de leur esprit critique. “Intéressez-vous à la méthodologie : il s’agit de VOTRE argent et de la façon dont il est géré. Il s’agit de NOTRE planète et des dérèglements climatiques que nous allons subir ensemble”.
Alors peut-être que cet état étrange de schizophrénie climato-conso va se calmer. Un peu.
Vous reprendrez bien un peu de café ?
Marie-Caroline DAUSSE, cofondatrice Chloé in the sky
13 mars 2023
Quand je mets en parallèle le bilan des ressources connues, le rapport du GIEC et nos quotidiens, il me semble que nous vivons dans un avion dont les moteurs se sont éteints. Nous planons en silence au-dessus d’un paysage de méga-feux et d’inondations. L’inertie nous emporte sans plus aucune possibilité de contrôle, et pour passer le temps nous pouvons encore passer quelques commandes sur l’app d’Amazon.
Nous savons que ce système nous tue, et ce système se prolonge dans le moindre de nos gestes du quotidien. Ces gestes sont anodins (se servir un café, se déplacer en voiture, acheter une bouteille d’eau de source…) mais se dupliquent sur toute la planète à travers des centaines de millions, des milliards d’individus. C’est cet état de conscience, où la connaissance de la situation s’englue dans la banalité de nos gestes dupliqués à l’infini que j’identifie comme un état de schizophrénie climato-conso.
Pour répondre à cet état, tout le monde questionne son activité :
Le militant se demande : comment lutter ?
Le gestionnaire s’interroge… comment tenir ?
Le citoyen réfléchit : comment changer ?
L’entrepreneur s’inquiète : comment produire ?
Tous ces acteurs, et tant d’autres, sont précieux pour la vitalité des sociétés.
La seule question qu’il faut bannir est : comment continuer comme avant ?
Or, c’est justement la question que se pose le consommateur tout au long des études marketing. Conserver ou augmenter son pouvoir d’achat, pouvoir remplir le caddie avec les mêmes produits qu’auparavant, au sein du même système de distribution alimentaire… Bien souvent, les consommateurs interrogés demandent la même réalité, mais rectifiée et augmentée. Plus verte, plus vertueuse, et moins chère, de préférence.
Ce n’est pas possible.
Lorsque les individus sont mis en position de “consommateurs”, les entreprises se trouvent en situation de recevoir des réponses qui exigent tout sans rien devoir. Les contradictions entre les désirs – souvent légitimes et bien intentionnés – et les prix s’accumulent, et les « consommateurs » finissent par résoudre cette tension avec agressivité : le problème, ce sont les actionnaires, le système, l’industrie. Tout est pourri et les dés sont pipés en défaveur de l’individu.
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